Saint-Lizier est une petite commune ariégeoise située en plein cœur du Couserans, juste à côté de Saint-Girons. Je vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de Saint-Lizier qui a conservé de nombreux témoignages de son passé.
D’ailleurs, grâce à ce riche patrimoine, Saint-Lizier fait aujourd’hui partie des Grands Sites d’Occitanie, et plus précisément de la collection : Foix, Montségur et Cités Médiévales.
Une cité chargée d’histoire
Saint-Lizier est très certainement la ville la plus chargée d’histoire d’Ariège. Elle aurait été fondée à l’époque Gallo-romaine, sur un territoire habité par un peuple appelé les Consorani. La cité qui s’appelait alors Lugdunum Consoranum devint la capitale de ce territoire au début du IVe siècle. Dites-moi, est ce que ce nom ne vous rappelle t’il pas quelque chose? Et bien oui, c’est bien de là que le Couserans tire son nom!
De cette époque, la ville a conservé pratiquement tout son rempart qui avait été construit à la fin du IVe siècle. Celui-ci mesure 740 mètres de long, pour environ 6 mètres de hauteur, et il reste aujourd’hui 10 tours sur les 12 construites à l’origine. Une partie des remparts et deux tours ont été notamment détruites lors du tremblement de terre de 1852.
C’est à la fin du Ve siècle que la cité devient le siège de l’Évêché du Couserans. Son premier évêque aurait été Saint Valère (qui donna son nom au Mont Valier) auquel a succédé Saint-Lizier, qui donna son nom actuel à la Cité. Ce dernier aurait évité par le pouvoir de sa prière, la destruction de la Cité par les Wisigoths. Près de 80 évêques se seraient succédé jusqu’à la suppression de l’Évêché du Couserans en 1801.
Dès le haut Moyen Âge deux quartiers sont bâtis : en haut, la citadelle, ceinte des remparts gallo-romains; puis le bourg, situé autour de l’enceinte fortifiée, et qui descendait jusqu’au Salat ( la rivière située en contrebas).

À la même période, des vestiges de remparts ont été utilisés comme fondations afin de construire un Palais Épiscopal. Afin d’assurer sa protection à l’intérieur de la Citadelle, trois tours lui seront intégrées. L’actuel Palais que l’on peut voir a quant à lui été édifié dans les années 1650-1660.
Deux cathédrales ont été construites au cours du XIe siècle :
- Une situé dans le bourg, il s’agit de la Cathédrale Saint-Lizier.
- Notre Dame de la Sède est quant à elle construite à l’intérieur des remparts.
Je vous propose de commencer cet article par la visite du village, je vous présenterai par la suite les lieux incontournables, qui sont à mon sens, à ne pas manquer pour avoir une vision complète de l’histoire de Saint-Lizier.
Balade dans la cité de Saint-Lizier
La meilleure façon pour découvrir la cité, est de déambuler dans les ruelles du village. Je vous conseille avant de vous lancer à sa découverte, d’aller à l’office de tourisme afin de vous munir du livret retraçant toute la balade. Comme cela, vous ne raterez rien lors de votre visite. L’office de tourisme se trouve sur la place de l’église.
Commencez par la rue des Nobles, où se trouvent d’anciennes demeures des chanoines. Ouvrez l’œil, vous remarquerez ainsi les dates de constructions pour certaines d’entre elles, mais aussi des sculptures, des modillons comme celui-ci dessous. Il se trouve à l’angle d’une maison sur la droite, personnellement je le trouve un peu flippant… Pas vous?


En continuant la rue des Nobles, vous verrez face à vous, une maison avec une façade à pans de bois, construite sur des arcades. Pour continuer la visite, passez sous le couvert. Vous êtes à présent dans la rue de l’horloge, qui mène jusqu’aux remparts, et donc à la ville haute. Pour y accéder, passer sous la tour de l’horloge. A partir de là, flânez dans les rues à la découverte des maisons à pans de bois, portes médiévales. De petits détails se trouvent aussi sur les façades, comme par exemple la coquille, témoignage du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.

Déambulez également dans les « carrés », qui sont de jolies petites ruelles fleuries. Vous tomberez au hasard de votre promenade par exemple, sur le « carré du Bourrassou » mais aussi le « carré de Jules », qui est la rue la plus étroite de la Cité…
Les incontournables
Comme vu précédemment, Saint-Lizier a conservé un riche patrimoine de son passé. Il est donc possible de le découvrir à travers différentes visites mais aussi balades.
L’église Saint-Lizier
Cette église romane se trouve sur la place principale du village. A l’origine, cathédrale, elle avait été construite au XIe siècle, puis consacrée en 1117.
En 1655, cette église perd son « titre » de Cathédrale pour devenir l’église paroissiale de Saint-Lizier.
Le clocher est une tour octogonale crénelée, construite en briques roses au XIVe siècle. On reconnaît très bien le style des clochers toulousains. Vous remarquerez également qu’il n’y a pas de flèche. La construction de ce clocher débuta au XIIe siècle et ne se termina qu’au XIVe siècle.

À l’intérieur, d’exceptionnelles peintures romanes datant de la fin du XIè siècle ornent le chœur et l’abside centrale. Ces peintures sont parmi les plus anciennes à être conservées dans les Pyrénées. La peinture du « Christ en Majesté » présente sur la voûte daterait, quant à elle, du XIIIe siècle. Des pierres provenant d’anciens bâtiments gallo-romains ont servi à la construction de l’église, on peut les retrouver notamment dans des éléments du chevet.
Le cloître roman
Dirigez-vous à présent vers le sud de la nef pour accéder au cloître. Celui-ci a été bâti au XIIe siècle, il est le seul cloître de l’Ariège, et personnellement je le trouve magnifique. Ce cloître a la particularité d’être surmonté d’un étage supérieur, recouvert d’un toit à une seule pente. La galerie supérieure a été ajoutée plus tard, au cours du XIVe siècle. Notez, qu’il n’est pas possible d’accéder à cette galerie.

Le cloître possède encore ses 4 galeries complètes. Si vous prêtez attention aux détails, vous remarquerez que les colonnes sont alternativement simples et doubles. Les chapiteaux sont décorés de tresses, vanneries, entrelacs, palmettes mais aussi figures narratives. Certains d’entre eux sont beaucoup mieux conservés que d’autres.

Mon conseil : prenez le temps de le découvrir, quitte à y revenir à plusieurs moments de la journée. En effet, il s’y dégage je trouve une sensation de sérénité.
Le trésor des Évêques
Le trésor des Évêques se trouve dans l’ancienne sacristie, vous pourrez le découvrir directement depuis le cloître. Il présente de nombreux objets d’orfèvreries, tels que des calices, des crosses du XIIe et XIIIe siècles, boîtes à reliques, croix reliquaires. La pièce maîtresse est le buste Renaissance de Saint-Lizier en argent ciselé.
L’entrée dans l’église, le cloître est libre et accessible tout au long de l’année. L’office de tourisme organise des visites guidées à certaines périodes.
La Pharmacie du XVIIIe siècle
La pharmacie est installée dans l’Hôtel Dieu, ancien hôpital de Saint-Lizier qui avait été construit en 1764. Il se trouve au sud de la Cathédrale Saint-Lizier.
Afin de visiter la pharmacie, il faut impérativement réserver la visite guidée. Le cas échéant, il ne vous sera pas possible d’y accéder. N’oubliez donc pas de vérifier les horaires et de réserver auprès de l’office de tourisme.
La pharmacie date du XVIIIe siècle et comme on le remarque en entrant, celle-ci est parfaitement bien conservée. Dans une pièce unique, vous découvrirez des pots en faïence, bouteilles soufflées, des objets divers, tous exposés sur les étagères d’un meuble en bois de merisier. En s’approchant de ces témoins du passé, on ne peut qu’être surpris par les noms inscrits sur les différents pots et bouteilles. On peut encore y lire les noms de plantes médicinales qu’ils contenaient, mais aussi des élixirs comme « l’huile de chien », « Vinaigre des 4 voleurs », « Ratafia pour les pauvres »…
Une trousse de chirurgien est également exposée avec des instruments utilisés à l’époque: scies, vilebrequins, scalpels… En tout cas, moi je suis bien contente que les instruments ont évolués depuis. Deux mortiers sont aussi présentés sur la table en marbre, qui était jadis une table d’opération.
Je ne peux que vous conseiller de suivre cette visite guidée vraiment très intéressante. D’une durée d’environ 20 minutes, vous en apprendrez plus sur la médecine de l’époque, ainsi que sur les utilisations des curieux remèdes cités ci-dessus.
Alors je n’ai pas de photos de la pharmacie, car ma visite remonte à plusieurs années. Je n’ai pas pu suivre la visite la dernière fois où j’y suis allée, mais je compte bien me rattraper, dès qu’elles seront à nouveau organisées.
L’hôtel Dieu ne se visite pas, il accueille aujourd’hui le siège de la communauté de communes du Couserans.
Le Palais des Évêques
Surplombant la cité, le Palais des Évêques, ancienne résidence épiscopale, abrite aujourd’hui le musée départemental de l’Ariège. Ayant perdu ses fonctions religieuses lors de la suppression de l’Évêché, il sera réhabilité au fil des ans, en mairie, prison, dépôt de mendicité puis en 1938 asile d’aliénés jusqu’en 1964. C’est en 1992 que le musée départemental voit le jour.

Pour y accéder à pied depuis la place de l’église, il est possible de passer par « le carré des Évêques »: Une petite ruelle ombragée située au début de la rue des Nobles, puis traversez les jardins en paliers. À votre arrivée sur les terrasses du Palais, profitez de la vue exceptionnelle sur les Pyrénées! Enfin, si il fait beau, bien sûr..
L’entrée au Palais des Évêques comprend la visite libre du musée départemental, de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, et de l’espace d’exposition temporaire.
Le musée retrace sur 4 niveaux, l’histoire du Couserans depuis l’Antiquité jusqu’au début du XXe siècle.
La première salle est dédiée à l’époque Romaine, parmi tous les objets présentés, le trésor de Saint-Girons est sûrement une des pièces majeures. Il s’agit d’une exceptionnelle quantité de pièces datant du IIIe siècle.
Dans la deuxième salle sont exposés des sarcophages datant du VIe siècle, mais aussi des modillons, des chapiteaux… Sur les murs, se trouve une reproduction de la Table de Peutinger, qui était en quelque sorte une carte du monde.



La troisième salle, quant à elle, présente le Palais épiscopal et la Cathédrale Notre Dame de la Sède.
Enfin, la quatrième salle présente les objets et mobiliers de la vie quotidienne de habitants de la vallée de Bethmale au début du XXe siècle. Les costumes colorés traditionnels et les sabots de Bethmale sont également exposés.
À ce même étage, les légendes locales vous seront contées : La légende de Pyrène, celle des sabots de Bethmale, ou encore celle de Saint Valier et de l’ours Martin… Asseyez-vous, et écoutez ces contes qui ont bercés l’enfance des habitants de la région.
La Cathédrale Notre Dame de la Sède
On retrouve la cathédrale Notre Dame de la Sède dans la cour intérieure de l’ancien Palais Épiscopal. Le nom « Sède » indique qu’elle était le siège de l’évêché, même si elle est plus petite que celle du bourg. Celle-ci est attenante au Palais, et est à première vue bien plus petite et plus modeste que l’église située dans le village.

Alors oui, elle est effectivement plus simple vue de l’extérieur, mais à l’intérieur cette cathédrale a dissimulé dans ses murs un surprenant secret plutôt bien gardé jusqu’à il n’y a pas si longtemps.
En effet, c’est en 1992, lors du démontage des boiseries du chœur pour restauration que des peintures murales magnifiques ont été découvertes. Des sondages réalisés par la suite ont montrés que les peintures s’étendaient au-delà des boiseries. Le programme architectural de restauration a alors été confié à l’architecte en chef des Monuments Historiques. Les campagnes de restauration de 2004 et 2009 ont donc permis de dégager des scènes monumentales réalisées à base d’ocre, de charbon et de chaux.
L’ensemble, de style Renaissance recouvre les voûtes et ainsi qu’un grande partie des murs de l’édifice. Ainsi, la plupart des peintures ont pu être restaurées, et les petits « manques » ont été recouverts. En revanche, de grosses parties, abîmées par des infiltrations sont restées telles quelles. Les peintures les plus anciennes remonteraient au XIIe siècle. Sur le plafond, un ensemble exceptionnel de douze sibylles associées aux Pères des douze tribus d’Israël, est représenté.
Pour aider les visiteurs à mieux comprendre cet ensemble, des bornes tactiles ont été installées.

Les chapiteaux des huit colonnes sont sculptés de têtes d’hommes et d’animaux.
Ici aussi il y avait un cloître, malheureusement celui-ci a été détruit au XIXe siècle.

Celle que l’on appelle « la petite chapelle Sixtine de l’Ariège » (oui, rien que ça, on n’est pas du tout dans l’excès chez nous 😉 ) fut classée Monument Historique en 1994.
L’espace d’exposition temporaire
L’ancienne salle abritant les cellules d’isolements de l’hôpital psychiatrique accueille aujourd’hui des expositions temporaires. Elle est également située dans le parc intérieur du Palais des Évêques.
En témoignage du passé, une cellule d’isolement a été préservée, d’ailleurs nous pouvons lire sur ses murs des citations de personnages célèbres mais aussi d’anonymes.
Vous trouverez juste à côté de cet espace, un belvédère offrant une vue magnifique sur les Pyrénées. Celui-ci est également un autre témoin du passé puisqu’il est construit sur la « cour des agités ». Cette cour avait été aménagée pour que les patients puissent venir contempler le paysage et retrouver leur sérénité.

La visite du musée est très intéressante, on apprend énormément sur le passé de ce territoire. J’ai beaucoup apprécié cette visite même si je m’attendais quand même à voir plus d’objets. La cathédrale est quant à elle magnifique, je ne connaissais pas du tout son existence jusqu’à ce que ma meilleure amie m’en parle quelques temps avant qu’on la visite. Honnêtement, je pense que nous avons passé plus de temps dans la chapelle à admirer chacun de ses détails que dans le musée en lui même.
Pour information, la cathédrale n’est accessible qu’en achetant le billet pour le Palais des Évêques.
En raison de l’actualité liée au Covid-19, le musée est actuellement fermé. Après vérification auprès des sites touristiques de l’Ariège, il le sera jusqu’en 2021.
Petites infos à connaître
St Lizier compte un peu moins de 1500 habitants, appelés les « Licérois ».
La cité avait été classée parmi « les plus beaux villages de France » de 1992 à 2014. Le maire de l’époque avait décidé de renoncer au label, principalement faute de moyens financiers pour répondre aux exigences du label.
La Cité d’art et d’histoire de Saint-Lizier, est un souvenir vivant de l’époque du pèlerinage de Compostelle et une étape des ‘Chemins du Piémont’ (GR78). Depuis 1998, ses principaux monuments sont donc inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Le Couserans, territoire du sud-ouest de l’Ariège, est composé de pas moins de 18 vallées, situées dans le piémont, en montagne et haute montagne. Si vous êtes amoureux de nature, patrimoine et traditions, je peux vous assurer qu’il y a de quoi faire dans ce « petit » coin de l’Ariège!
La majorité du Couserans fait partie du Parc Naturel Régional Pyrénées Ariégeoises.

Activités dans les alentours
Comme précisé plus haut, il y a de quoi faire dans les Couserans. Les activités sont diverses et tout dépendra du temps que vous passerez dans le coin. Je vous conseille de consulter le site de l’office de Tourisme du Couserans afin de trouver les visites et activités qui vous correspondraient.
_ Ne ratez pas le marché de Saint Girons le samedi matin. Si il y a un marché local à voir en Ariège, je peux vous assurer que c’est celui-ci! Un des plus beaux marchés ariégeois, où l’on se rend aussi bien pour faire le plein de produits locaux que pour l’ambiance pleine de vie qui y règne.
_ Visiter les petits villages typiques de montagne.
_ Le Couserans est une destination avant tout « Nature », profitez donc des nombreuses activités sportives proposées : Randonnées et balades ( à pied ou à cheval), de la spéléo, du parapente, sport d’hiver… je pourrais continuer la liste, mais elle serait beaucoup trop longue 😉

Produits locaux
Je ne pouvais pas finir cet article sans parler nourriture! S’il vous plaît, ne partez pas sans avoir goûté aux produits locaux! D’ailleurs, n’hésitez pas à aller faire vos achats sur les étals des marchés 😉
Je commence par le sucré avec les délicieuses croustades. Ma saveur préférée? Je reste une grande fan de la classique, celle aux pommes.

Si vous préférez les glaces artisanales, celles de Philippe Faur sont incontournables! Vous pourrez les goûter sur la terrasse du petit restaurant « 11 place de l’église » situé sous les arcades de Saint-Lizier.
Le Couserans est également connu pour ses fromages tels que le Bethmale, ou encore le Moulis. Là par contre, je ne pourrais absolument pas vous conseiller… Je n’aime pas le fromage!
Où se situe Saint-Lizier?
Voilà, j’ai terminé cet article sur le joli village de Saint Lizier, j’espère en tout cas, vous avoir donné envie d’y aller faire un petit tour. Moi en tout cas, c’est prévu dès que les beaux jours reviendront. Je vous laisse avec d’autres photos du village.

Je ne connaissais pas du tout Saint-Lizier jusqu’à ce que je découvre ton article et une chose est sûre, ce village fait partie de ma wish list Occitanie !
C’est un très joli villages ariégeois qu’il faut absolument visiter, je suis sûre que tu adorerais le coin et surtout ses possibilités de randonnées en montagne 😉
Je suis en train de lire un roman de l auteur MARIE BERNADETTE DUPUY qui parle des sages femmes de1885 …et ca se passe a st LIZIER,
j ai envie d y aller et marci pour ces belles photos sur les Pyrénées ariegeoises que j adore.
Ce village que je retrouve dans mon roman ( rue des nobles ,le Sala, la Cathédrale…..)
C est merveillesement beau et j ai hate de marcher dans ces ruelles chargees d histoire.
Bonjour René,
Merci beaucoup pour votre message. Je ne connais pas du tout ce livre, je vais me le noter. Lire est une autre des mes passions, donc si en plus je peux y retrouver des lieux que j’aime, c’est encore mieux 🙂
Je vous souhaite une très belle journée,
Marjorie
Je suis émerveillée par tout ce qu’on peut voir dans cette petite ville, et je vous remercie infiniment d’avoir présenté vos photos qui me donnent vraiment l’envie d’aller visiter !
Merci beaucoup Evelyne! Le Couserans est un coin magnifique, très nature. C’est dommage que j’habite assez loin maintenant sinon j’irais profiter de ses pépites bien plus souvent.
Je vous souhaite une très belle journée,
Marjorie